English: Cyrus the Great’s clay cylinder. This cylinder was graved on the order of Cyrus as a political testimony after his conquest of Babylon. Taking his inspiration in the older Babylonian custom of royal propaganda (new rulers used to back their legitimacy by publishing such documents), he describes Nabonidus’s (previous Babylon ruler) tyranny, speacks of Marduk’s anger toward Nabonidus (babylonian god), introduce himself as Marduk’s new champion, describe his peaceful capture of Babylon (note: after a battle took place at Opis), introduce his titles, talk of himself as a peaceful prince, declares the religious measures he’ll take, pray, declares projects of building and restaurations.
www.livius.org/ct-cz/cyrus_I/cyrus_cylinder2.html
Cyrus’s cylinder is sometime presented as one of the ancestors of human right declarations. Although such claim is a topic of modern political controversy, no historical evidence links the human right bill to Cyrus’s cylinder. However, the cylinder seems to introduce elements evoking a principle of religious tolerance, often alleged as a characteristic of the achaemenian dynasty. No evidence of such tolerance was ever really found, but clues can be issued from the the Bible and books of Ezra mentioning Cyrus’s sympathy for the Jews he allowed to return in Israel. Rather than supporting the freedom of religion, the text speaks of restoring the ancient cults that were alleged to be not respected by the previous ruler. Leaving aside any controversy, the cylinder is a historical document allowing us to see how the king views himself, or rather how he expects his new subjects will see him. Politic and history are different matters, but keep closely tied together.
Taken at the British museum, London, United Kingdom, December 2009.
Français : Le cylindre d’argile de Cyrus le Grand. Ce cylindre a été gravé sur ordre de Cyrus comme un témoignage politique après sa conquête de Babylone. Tirant son inspiration de l’ancienne coutume Babylonienne de propagande royale (les nouveaux rois y avaient l’habitude d’établir leur légitimité sur la foi de telles déclarations), il y décrit la tyrannie de Nabonidus (roi précédent), décrit la colère de Marduk (divinité babylonienne) contre Nabonidus, se décrit comme étant le nouveau champion de Marduk, décrit la prise pacifique de Babylone (note : après tout de même la bataille d’Opis), introduit sa titulature, parle de lui-même comme un prince pacifique, décrit les mesures religieuses qu’il va prendre et ses projets de construction ou restauration.
www.livius.org/ct-cz/cyrus_I/cyrus_cylinder2.html
Le cylindre de Cyrus est parfois présenté comme un ancêtre de la déclaration des droits de l’homme. Alors que ce sujet est matière à une controverse politique moderne, aucune preuve historique ne permet de lier la déclaration des droits de l’homme à ce texte. Par contre, le cylindre semble présenter des éléments évoquant un principe de tolérance religieuse, souvent présenté comme caractéristique de la dynastie achéménide. Si aucune preuve n’a été retrouvée permettant d’établir une telle tolérance comme un fait historique, des indices peuvent être trouvés dans la bible ou le livre d’Ezra mentionnant la sympathie de Cyrus pour les juifs dont il ordonne de faciliter le retour en Israël. Plus que de promouvoir la liberté religieuse, le texte parle de restaurer les anciens cultes que le précédent roi avait négligés. Laissant de côté toute controverse, le cylindre fournit un document historique précieux nous permettant d’avoir une idée du regard que le roi portait sur lui-même, et de la façon avec laquelle il désirait être perçu par ses nouveaux sujets. La politique et histoire sont des choses différentes mais qui restent néanmoins liées.
Prise au British Museum, Londres, Royaume-Uni, Décembre 2009.